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PORTRAIT ÉMOTIONNEL #41 Témoignage d’Anne-Catherine PECHINOT

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Libérer la parole émotionnelle en entreprise

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Fullémo réalise un recueil de témoignages permettant d’une part, de sensibiliser au rôle et à l’impact des émotions dans le travail et d’autre part, de libérer la parole émotionnelle en entreprise.

Il s’agit de répertorier les bonnes pratiques pour contribuer à l’éveil général.

Par ces partages d’expériences issues de tous types d’environnements, nous souhaitons diffuser des grilles de lecture, des trucs et astuces, des manières d’aborder les situations qui peuvent résonner et inspirer nos lecteurs.

Notre intention à travers ces éclairages est d’aider nos lecteurs à lutter contre la fatigue émotionnelle et favoriser leur épanouissement professionnel.

Pour en savoir plus sur les motivations à l’origine de ce recueil de témoignages : cliquez ici

Témoignage de Anne-Catherine PECHINOT

Fullémo a posé ses questions à Anne-Catherine Péchinot, Directrice Générale de Easy Cash.

Anne-Catherine est animée par l’action, le développement et l’innovation. Ses métaphores pour la direction d’entreprise : chef d’orchestre, premier de cordée et chien de berger !

« Mieux vaut avancer d’un pas que rester assis », un de ses mantras qui lui permet de cultiver son optimisme et son endurance tant en entreprise que dans sa pratique avancée du sport.

Anne-Catherine nous explique comment son rôle de mère a favorisé son cheminement personnel vers plus de dialogue émotionnel et lui a permis d’être en rupture avec le mythe de la perfection !

Elle révèle combien sa réussite aujourd’hui n’existe que parce qu’elle a appris à être à l’écoute de ses émotions.

« Une entreprise ce ne sont pas des chiffres, c’est du sang, de la sueur, des rêves, des espoirs, des désespoirs, des histoires, des histoires d’amour parfois et ce sont les émotions qui font que tout est possible ou pas possible. Si vous ne faites pas vibrer cela, vous n’emmènerez pas vos équipes très loin. »

1. Est-ce que vous pouvez vous présenter ?

Anne-Catherine Pechinot : Je suis dirigeante d’entreprise depuis une vingtaine d’années avec la particularité d’avoir pas mal changé d’univers de services. J’ai dirigé des entreprises très variées qui avaient toujours des réseaux, souvent avec des franchisés car j’aime bien les entrepreneurs, et toujours des entreprises en développement. Ce que j’aime, c’est créer, développer, innover, accompagner le changement. Quelque part j’aime le déséquilibre, l’équilibre dans le déséquilibre a été un driver dans ma vie professionnelle. J’aime ces moments intenses et riches.

A titre personnel, je suis la Maman de quatre grands ados et je fais beaucoup de sport. Il y a beaucoup de liens entre la vie de sportive et la vie de chef d’entreprise. Je pratique surtout des sports d’endurance, de montagne, de l’alpinisme, de l’ultra trail, beaucoup de format 24h, des défis pour lesquels il faut s’entraîner et où la discipline est nécessaire. On doit se « muscler » le mental pour y arriver. Récemment j’ai fait un format 24h sur une boucle d’1,2 kilomètre : pour courir 24h comme un hamster, il faut être capable d’aller chercher de la vie intérieure et de travailler sur le geste !

Je trouve intéressant de trouver du confort dans l’inconfort, de la réassurance, des points d’ancrage. Cela me nourrit beaucoup et me donne un équilibre pour pouvoir travailler et être épanouie.

Je dirige Easy cash qui est un réseau qui existe depuis une vingtaine d’années. C’est le leader de l’achat-revente de produits de seconde main. C’est un réseau physique et aussi en ligne, principalement composé de franchisés. Nous achetons des produits autour de nous et nous les revendons après les avoir contrôlés, certifiés et nous être assurés qu’ils sont en bon état. Il y a un principe de partage de la valeur : s’assurer que la personne qui vend un objet dispose de la juste rétribution, que le franchisé ou le chef d’entreprise qui le vend dispose également d’une juste rétribution de son travail et enfin que le client qui l’achète fasse un véritable achat malin.

2.      Comment définissez-vous votre métier ?

Anne-Catherine Pechinot : Mon métier est proche du chef d’orchestre, il faut faire en sorte que chaque collaborateur puisse jouer sa partition et que ce soit un ensemble harmonieux. Dans des équipes plurielles, nous ne pouvons pas tout uniformiser comme c’est souvent le souhait de certaines entreprises. Nous ne pouvons pas faire réfléchir de la même manière quelqu’un qui fait du marketing et quelqu’un qui effectue des travaux, ce n’est pas le même mode de pensée, le même temps. Il faut que chacun puisse jouer sa partition sans déranger l’autre et en faisant en sorte que le morceau soit harmonieux et efficace, c’est cela mon rôle principal.

Je joue aussi un rôle de premier de cordée, c’est-à-dire montrer l’exemple et, de part mon engagement, entraîner les gens dans la direction où il faut aller.

Mon dernier rôle est celui du chien de berger : je suis derrière et je rassemble les troupes pour pouvoir faire en sorte qu’elles fonctionnent bien. 

Je joue ces trois fonctions à la fois : parfois je suis premier de cordée sur certains sujets, parfois des sujets roulent et je prends un peu de hauteur. A d’autres moments, je redescends, pour m’assurer que les brebis égarées reviennent dans le bon sens. C’est comme cela que je conçois mon métier.

Le métier de chef d’entreprise c’est finalement beaucoup faire paravent: s’assurer que ses collaborateurs puissent travailler de manière confortable.

J’ai souvenir sur mon premier poste de direction générale d’une journée atroce durant laquelle je n’avais géré que des ennuis, et j’avais rendez-vous avec mon Président.

J’arrive avec un air un peu chafouin et perturbée par ma journée « Anne-Catherine que s’est-il passé ? – Je n’ai géré que des ennuis. – Mais c’est bien pour cela que je vous paie, c’est pour que vous gériez les problèmes et que vos équipes puissent travailler efficacement. »

En effet, le chef d’entreprise doit être capable de recevoir les ennuis et dire à ses équipes : « ne vous en faites pas, je gère, concentrez-vous ce qui est important. Je m’occupe des grains de sable afin que vous puissiez être serein et avancer dans ce que vous savez faire. »

Chef d’entreprise est un métier où il faut avoir de l’énergie, de la disponibilité et aussi pas mal de sérénité car quand on est fatigué ou de mauvaise humeur, cela ne passe pas bien.

3.     Quel est le sens que vous donnez à votre job ?

Anne-Catherine Pechinot : Le sens, c’est de rencontrer les gens.

Je fais partie d’une génération pour laquelle le travail est un moyen d’épanouissement, j’ai le sentiment que c’est un peu moins vrai chez mes ados.

Mon travail est un moyen d’épanouissement, d’émancipation en tant que femme, de construction de ma personnalité. C’est une part importante de moi, de celle que j’ai construite.

C’est un plaisir, j’aime travailler.

Les rencontres au quotidien, la découverte de nouvelles choses me motivent. Je suis une directrice générale développeuse, ce qui me permet d’éviter la routine. J’aime faire face à un certain déséquilibre, un certain inconfort qui vont faire que je vais avoir envie de découvrir de nouvelles choses, de lire des choses différentes, d’entendre des avis auxquels je n’avais pas été confrontée.

4.     Quels impacts ont vos émotions sur votre travail ?

Anne-Catherine Pechinot : mes émotions sont importantes car elles me permettent d’entendre les signaux faibles. Je suis quelqu’un qui a des certitudes et peux avancer comme bulldozer mais je cultive ma capacité à percevoir les signaux faibles. Cela me permet de ne pas persévérer dans des décisions qui ne seraient pas les bonnes. C’est très important pour moi d’avoir cette capacité d’écoute et de pouvoir comprendre des signaux faibles comme: une ambiance de travail différente, un collaborateur qui réagit de façon inhabituelle, une mimique lors d’une réunion, un silence que vous n’allez pas entendre, des mails étonnants…

Les collaborateurs savent souvent très bien ce qui va se passer mais ne savent pas toujours l’exprimer, surtout quand ils font face à une certaine assertivité.

Il y a aussi les signaux faibles du secteur et de l’évolution de la société, ce que les autres acteurs disent, font. Pour pouvoir être capable d’entendre des choses qui vont à l’encontre de vos convictions du moment, car un chef d’entreprise est pétri de convictions, cela nécessite d’être à l’écoute de ses sentiments : là, cela me déplaît, pourquoi ? Là cela me perturbe, je ressens de la colère, il faut avoir une capacité d’écoute extraordinaire.

Être soi-même à l’écoute de ses émotions pour pouvoir entendre celles des autres. Je suis attentive à mes ressentis pour aller chercher le message qu’il y a derrière. En France, nous sommes élevés à ne pas écouter nos sensations. Mon éducation a plutôt été : « Marche ou crève », j’ai été élevée comme cela, plutôt à me couper de mes émotions, je suis bosseuse, je mets un couvercle et ce n’est pas grave.

Cela me demande un travail d’être vraiment à l’écoute de mes émotions. Et quand je le suis, je suis tellement plus efficace et plus agréable pour les autres. Je ne souhaite à personne de croiser le jeune manager que j’étais quand j’étais nommée directrice générale toute jeune. Je pensais alors que diriger c’était justement ne pas montrer ses émotions, être un être de rationalité complète, ce qui est faux.

Deux choses m’ont éveillée à ce dialogue émotionnel : le fait de devenir mère. J’ai quatre enfants assez rapprochés et le mythe de la perfection s’est très vite éloigné. Je me suis aperçue que ce n’était pas possible, que je n’allais pas y arriver et que les choses se passaient finalement très bien même si je n’étais pas parfaite !

Ne pas être parfaite dans mon quotidien m’a rassurée sur le fait que nous pouvons être parfaitement imparfait et que ce n’était pas très grave.

La deuxième chose, c’est que j’ai travaillé avec des équipes de plus en plus importantes et je me suis aperçue que j’allais arriver au burn out si je voulais continuer à tout contrôler et tout rationaliser. Cela a été une décision de bon sens et de survie pour moi-même : je ne peux pas tout contrôler, c’est le postulat de base. J’ai eu des échecs et j’ai appris que c’était parce que quelque chose de mieux m’attendait derrière. Cela m’a aussi forgé un immense optimisme, qui fait que je me dis « ce n’est pas très grave » quand quelque chose ne se passe pas comme je veux.

Ces deux choses concomitantes m’ont réconciliées avec mes émotions

Accepter ce champ émotionnel dans ma vie professionnelle a fait que je suis une manageuse qui fait davantage grandir ses équipes qu’auparavant parce que je leur laisse la possibilité de s’exprimer. Ce qui n’est pas vrai en période de stress. En période de stress, les mauvais réflexes peuvent reprendre le dessus.

Ma réussite aujourd’hui n’existe que parce que j’ai appris à être à l’écoute de mes émotions. Une entreprise ce ne sont pas des chiffres, c’est du sang, de la sueur, des rêves, des espoirs, des désespoirs, des histoires, des histoires d’amour parfois et ce sont les émotions qui font que tout est possible ou pas possible. Si vous ne faites pas vibrer cela, vous n’emmènerez pas vos équipes très loin.

5.    Racontez-moi une expérience dans laquelle vous vous êtes sentie dépassée par vos émotions (ou vous avez craint d’être dépassée) ?

Anne-Catherine Pechinot : L’émotion qui me submergeait le plus facilement, surtout quand j’étais jeune manageuse, c’est la colère qui alors me débordait vite. J’avais une notion de justice extrêmement importante et réagissait à toute notion d’injustice par la colère qui me paralysait presque. J’ai le souvenir d’être rentrée chez moi en pleurant de rage tellement j’étais révoltée.

Le fait d’être plus à l’écoute de mes émotions me permet désormais de déceler quand la colère monte, d’être capable de faire un pas de côté et puis également de me dire que tout ne vient pas des autres. Quand des situations arrivent de manière répétée, c’est peut-être dû à ma façon de m’exprimer, à mes biais, au fait de ne voir les choses que par mon prisme.

Depuis que j’ai constaté que cette colère venait parce que j’étais concentrée sur mon problème et justement pas à l’écoute de l’autre et de ses émotions, je gère désormais mieux mes émotions.

Maintenant, si je sens de l’agacement arriver, tout de suite je fais le pas de côté, je prends le recul nécessaire pour pouvoir souffler ou couper une conversation si je ne suis pas en état de pouvoir la recevoir avec le sourire.

Aujourd’hui quand je sens que cela arrive, je souris : quand je souris, j’accueille favorablement ce qui se passe chez l’autre. Du coup, c’est bien moins pire que quand je fais la tête et cela règle les choses pour redescendre d’un cran.

C’est souvent quand je suis face à des personnes qui raisonnent de façon très différente de moi que ces émotions désagréables se déclenchent. Je n’aime pas quand c’est trop long, quand on rentre dans des niveaux de détail, cela m’énerve et m’excède, c’est un vrai déclencheur. Désormais, je prends soin d’identifier les personnes qui ont ce mode de pensée et je les préviens que si elles peuvent voir des marques d’agacement ce n’est pas elles, c’est lié à mon mode de pensées qui est différent du leur. J’annonce aussi qu’elles ont droit d’avoir les mêmes agacements si mon mode de pensée trop simpliste les dérange.

Il y a aussi la dépolarisation, je prends les choses beaucoup moins à cœur que je ne les prenais auparavant. Cela vient aussi avec la confiance en soi. Jeune manager, comme le travail fait partie intégrante de mon épanouissement, j’avais l’impression de jouer ma vie, tout avait une importance dingue. Désormais, si cela va mal, cela ne va pas changer qui je suis, moi. Anne-Catherine en tant que telle. Ce n’est pas parce qu’on rate des choses qu’on est un raté dans sa vie. C’est une conviction qui est arrivée avec l’expérience, j’aurais peut-être gagné du temps si on me l’avait appris avant. Cela me permet de prendre beaucoup de choses de façon beaucoup plus sereine et avec plus de recul.

6.     Quelles sont vos techniques pour rester confortable dans des situations qui vous impactent émotionnellement ?

Anne-Catherine Pechinot : je pratique du sport régulièrement au moins trois jours dans la semaine et le week-end de façon importante. Cela me permet déjà de m’oxygéner, d’avoir ma dose d’adrénaline et d’endorphine et de respecter une discipline d’entrainement. Cela me fait du bien à la tête.

Dans la vie quotidienne, il y a le sourire. Le sourire est vraiment une arme qui fonctionne extrêmement bien. La respiration fonctionne également très bien.

Le sourire et la respiration me permettent déjà de pouvoir régler 80 % des soucis.

J’ai aussi des techniques d’auto-ancrage assez classiques que j’ai apprises à travers le sport.

Dans mes process de prise de décision, l’alpinisme est un bon exercice, notamment pour la gestion du risque : « J’y vais, je n’y vais pas ? », « Est-ce que je fais demi-tour ou non ? », « Est-ce sécure ou non ? », « Est-ce que cela vaut la peine de mettre l’entreprise en risque ou non ? Est-ce que j’embarque mes équipes ou pas ? ».

Après le Covid je me suis intéressée aux Techniques d’Optimisation du Potentiel (TOP) car je trouvais cela extrêmement pertinent sur la gestion du stress. Je me suis aperçue que finalement, de façon assez intuitive, j’appliquais déjà bon nombre de techniques : imagerie mentale, auto-ancrage. Je fais cela assez régulièrement et de façon naturelle presque sans m’en rendre compte parce que je les utilise d’abord dans le sport. Quand on se lance dans des défis difficiles mentalement, c’est un peu le kit de survie pour pouvoir s’en sortir.

J’utilise aussi mes petits mantras, des phrases que je me répète dans ma tête quand j’en ai besoin avant des moments stressants ou inhabituels : « Ici et maintenant », quand il faut vraiment que je me concentre. Quand parfois j’ai l’impression de ne pas avancer vite « Ce n’est pas grave, il vaut mieux faire un pas que rester assis ». Je change régulièrement mes mantras.  J’en invente en permanence !

7.    Comment définissez-vous l’épanouissement professionnel ?

Anne-Catherine Pechinot : Je pense que l’épanouissement professionnel c’est l’alignement.

On ne peut pas être épanoui professionnellement si on ne fait pas quelque chose qui nous ressemble.

J’attache beaucoup d’importance aux valeurs. Je ne peux pas travailler pour une entreprise si je ne suis pas alignée sur les valeurs et sur l’exemplarité des actionnaires notamment. Si on me demande de faire des choses et leur contraire, cela ne me convient pas et je ne peux pas rester.

Les valeurs essentielles à mes yeux sont l’exemplarité, et être socialement et écologiquement vertueux. Je ne pourrai par exemple pas travailler pour quelqu’un qui pollue de manière éhontée et ne veut pas réduire son bilan carbone. Ce serait trop loin de moi car cela fait partie de mes engagements.

De même, je ne pourrai pas travailler pour quelqu’un qui m’embaucherait uniquement pour avoir une femme dans son comité de direction et qui ne serait pas aligné sur des valeurs de diversité. Ce ne serait pas possible.

Pour conclure, j’aimerai insister sur la place des rôles modèles. On donne souvent aux jeunes managers des exemples de personnes qui sont dans l’assertivité, la rationalité.

Or il y a une richesse dans le rôle des managers sur la gestion des émotions, l’intelligence émotionnelle et relationnelle. C’est cela qui fait un bon manager, ce n’est pas la capacité à pouvoir hurler sur les gens. Or ce n’est pas du tout ce qui est servi en matière de rôle modèle, et du coup tout le monde se retrouve à grimer des comportements qui ne sont pas pertinents. Cela fait beaucoup de casse.

Il reste énormément de travail à accomplir, notamment en termes de diversité au sein des entreprises. Je reconnais un effort du côté de la diversité hommes-femmes mais il reste des combats à mener, notamment pour les diversités de points de vue et de culture.  Nous avons besoin d’avoir des comités de direction qui ressemblent à la société. C’est un combat sur lequel j’essaie de travailler à mon humble niveau.

Sur mes premiers postes de direction, le fait que je sois une femme directrice était un vrai sujet. Désormais cela l’est moins. Les comités de direction se féminisent aussi, malheureusement souvent sur des postes RH et marketing. Il va y avoir des vrais sujets pour que les femmes occupent des postes d’opérations et de DAF. J’ai une directrice des opérations et j’en suis très ravie. Quand on me dit que c’est un bulldozer, je suis très contente, c’est très bien. Les conseils d’administration sont très peu féminisés, il reste un peu de chemin devant nous.

Il y aura aussi le sujet des diversités ethniques qui n’est pas adressé pour l’instant et va s’imposer très vite à nous car les directions des entreprises ne correspondent pas du tout à la société civile et aux souhaits des consommateurs et des citoyens.

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