Éloge du management émotionnel en entreprise

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La vocation de FULLÉMO est de favoriser l’émergence de l’intelligence émotionnelle en entreprise. C’est en effet l’accès au combo recherché de performance et bien -être. 

L’intelligence émotionnelle en entreprise passe par développer les compétences émotionnelles des managers.

Le management émotionnel en entreprise, ou Leadership Émotionnel présente de nombreux atouts, nous allons en aborder certains dans cet article.

Quotidiennement nous accompagnons des personnes au sein des entreprises pour co-construire des expériences professionnelles positives et motivantes permettant à chacun de s’épanouir.

Quelle place pour l’intelligence émotionnelle en entreprise ?

S’épanouir au travail

Quand j’utilise le terme « s’épanouir au travail » je me réfère au sens donné par le Larousse.

« S’épanouir » se définit ainsi : « acquérir la plénitude de ses facultés intellectuelles ou physiques ; être bien dans sa peau, dans son corps ».

Je considère que l’intelligence émotionnelle est au service de cet épanouissement.

L’intelligence émotionnelle

C’est ce qui m’amène, avec FULLÉMO, à favoriser l’émergence et à la valorisation de l’intelligence émotionnelle en entreprise.

Pour définir « l’intelligence émotionnelle » je me réfère à celle donnée par Peter SALOVEY et John MAYER, pères fondateurs du concept (1990). L’intelligence émotionnelle : « est la capacité à se mettre à la hauteur de l’autre, à s’adapter au contexte dans lequel on évolue ».

Une forme d’intelligence adaptative

L’intelligence émotionnelle est une forme d’intelligence adaptative. 

Elle nous permet de nous adapter à notre environnement.

Les émotions sont omniprésentes en entreprise

Nous sommes des êtres émotionnels !

Jusqu’à preuve du contraire, on ne pose pas notre « valise émotionnelle » aux portes de l’entreprise.

En tant qu’humain (et comme bien d’autres animaux), nous sommes des êtres émotionnels !

En entreprise, comme dans tous lieux de rapports sociaux, nous sommes encerclés par les émotions.

Tout échange est une transaction émotionnelle

Les émotions sont omniprésentes dans chacune de nos interactions. En entreprise, comme dans tous lieux de rapports sociaux, nous sommes encerclés par les émotions.

En outre, notre quotidien professionnel est fait de rapports sociaux : que ce soit des rapports en face à face ou par écrans interposés. Le lieu du travail est un espace de collaboration qui nécessite ces échanges réguliers.

On ne sait plus se parler !

Malheureusement, les études nous donnent des chiffres chocs. Ainsi, d’après l’étude, 2/3 des salariés sont confrontés à la conflictualité au travail, avec un temps passé à composer avec de telles situations de conflit estimé à 3 heures par semaine en moyenne par salarié, soit 20 jours par an. *

« Une véritable arène émotionnelle »Stephen FINEMAN

Stephen FINEMAN, Professeur spécialiste du comportement organisationnel, associe l’entreprise à « une véritable arène émotionnelle » !

Émotions, climat social et productivité

Pour PEKRUN et FRESE, psychologues, le travail est considéré comme une des principales sources de la vie émotionnelle des êtres humains, une conclusion peu surprenante au regard du temps que nous consacrons à notre activité professionnelle.

Les émotions sont d’ailleurs des déterminants essentiels du comportement et de l’accomplissement au travail et influencent le climat social et la productivité.

Il nous suffit pour cela de nous fier à l’étymologie du terme « émotion », qui vient du latin e movere, signifiant « mettre en mouvement ».

Manager les émotions

Le quotidien d’un manager, qu’il en soit ou pas conscient, c’est d’abord de manager les émotions, à commencer par les siennes.

Conscience et acceptation de soi

Être un manager « émotionnellement intelligent », ça commence, par bien se connaître.

La conscience de soi est nécessaire pour être en capacité de maîtriser ses propres émotions.

Des émotions non maîtrisées en entreprise peuvent provoquer au mieux du malaise, au pire des débordements aux effets désastreux.

La qualité de son empreinte émotionnelle

Je répète souvent prendre au manager qu’il faut « prendre soin de soi pour pouvoir prendre soin de ses collaborateurs ». On ne peut pas prendre soin des autres si on ne prend pas soin de soi.

Et qui pendra soin de nous si ce n’est nous-même ?

Si on souhaite donner une empreinte émotionnelle agréable à nos interactions et avoir ainsi un impact de qualité, réguler ses émotions c’est la base.

La contagion émotionnelle

Si nous sommes agacés ou contrariés, nous renvoyons cette émotion à notre interlocuteurs, qui la ressent. Ce phénomène, c’est la contagion émotionnelle. Nous ne maitrisons pas le phénomène mais pouvons influencer son empreinte.

Se questionner

En appliquant des techniques de régulation émotionnelle, on s’assure d’être dans les bonnes dispositions au bon moment !

Se questionner : « comment je me sens au regard de ce qui m’attend »

Ce « comment je me sens » c’est comme un check up émotionnel.

Pour manager, il faut être disponible (donc non pollué par ses émotions), puis s’intéresser à l’autre, chercher à le comprendre, à le décrypter, pour mieux l’accompagner. La congruence entre ce que le manager exprime verbalement et non verbalement, permet d’établir une relation de confiance. Cette authenticité rassure.

Un rapport d’égalité

Pour manager, aussi simpliste que cela puisse paraître, « il faut aimer les gens ». Cette affirmation qui peut paraitre candide traduit une véritable appétence pour la nature humaine et une acceptation de la singularité de chacun. Il s’agit à la fois de se respecter tout en respectant l’autre, dans un rapport d’égalité.

En pratique, comment fait-on ?

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Diagnostic émotionnel

Pour favoriser cet alignement, le manager peut suivre un canevas de diagnostic émotionnel.

Ce guide favorise la qualité de l’empreinte émotionnelle de l’interaction :

• Suis-je dans les bonnes dispositions pour appréhender la situation managériale qui suit ?
• Dois-je modifier mon état émotionnel afin qu’il soit plus conforme à la situation ?

Switch émotionnel

Un moment de « switch » plus ou moins long peut ainsi être nécessaire, entre deux RDV, ne pas surchargez pas vos agendas !

Il est parfois préférable de reporter une rencontre si nous ne parvenons pas à procéder à une régulation émotionnelle. Le management émotionnel il s’incarne.

Une fois ce travail sur soi réalisé, et lorsque le managé se présente, le manager doit alors être 100% disponible pour son interlocuteur :

Dans quel état émotionnel est mon collaborateur ?

Cette étape passe par une identification des signaux, des manifestations, et de son propre ressenti, car l’émotion est contagieuse, il suffit de quelques millisecondes pour que l’émotion se transmette inconsciemment d’une personne à l’autre.

• Est-ce que cet état émotionnel me semble conforme avec les objectifs de notre rencontre ?
• Dois-je l’aider à réguler ses émotions vers un état émotionnel plus approprié ?

En fin d’échange, je dois m’assurer qu’au moment où le collaborateur repart, il est dans une bonne énergie pour poursuivre son travail.

Le manager qui parvient à ce niveau d’accompagnement, est en capacité de créer des conditions de travail positives et motivantes.

L’impact du management émotionnel en entreprise

J’ai tendance à me dire que si on accorde encore si peu d’importance à ce que l’on fait vivre aux collaborateurs, à leur expérience émotionnelle, c’est que les bénéfices du management émotionnel en entreprise sont encore méconnus.

Et pourtant opter pour le management émotionnel c’est amener les collaborateurs à :

• Gagner en bien-être, 
• Être plus performant,
• Générer des solutions créatives face aux problèmes,
• Renforcer les capacités de négociations,
• Être plus adaptable et flexible,
• Préserver sa santé mentale,
• Assurer la sécurité psychologique,
• Nouer des relations de qualité et authentiques,
• Renforcer sa capacité d’influence,
• Apaiser les tensions et conflits,
• Gérer la complexité,
• Appréhender l’incertitude,
• Fédérer, engager,
• Savoir faire face à des comportements difficiles,
• Favoriser les comportements pro-sociaux,
• Construire un climat sain et positif,
• Dynamiser le travail d’équipe et favoriser la collaboration,
• Limiter les arrêts de travail, l’absentéisme, le turn over, le burn out,
• Renforcer l’engagement des équipes…

Je fais donc l’éloge du management émotionnel en entreprise pour ces multiples bénéfices. Tous favorisent l’attractivité, la fidélisation et l’engagement des collaborateurs. 

Mathilde HELIES – Dirigeante de Fullémo

Source

𝐎𝐩𝐢𝐧𝐢𝐨𝐧𝐖𝐚𝐲, 𝐎𝐛𝐬𝐞𝐫𝐯𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐮̂𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐧𝐟𝐥𝐢𝐭𝐬 𝐚𝐮 𝐓𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥, 𝟐𝟎𝟐𝟑

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