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Éloge du management émotionnel

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Pourquoi favoriser l’intelligence émotionnelle en entreprise ?

La vocation de FULLÉMO est d’accompagner les individus et les entreprises à co-construire des expériences professionnelles positives et motivantes permettant à chacun de s’épanouir. Si on se réfère au Larousse, « s’épanouir » se définit comme suit : « Acquérir la plénitude de ses facultés intellectuelles ou physiques ; être bien dans sa peau, dans son corps ». L’intelligence émotionnelle est au service de cet épanouissement. C’est ce qui m’amène, avec FULLÉMO, à favoriser l’émergence et à la valorisation de l’intelligence émotionnelle en entreprise.

L’intelligence émotionnelle d’après Peter SALOVEY et John MAYER (1990) « C’est la capacité à se mettre à la hauteur de l’autre, à s’adapter au contexte dans lequel on évolue ».

Nous sommes encerclés par les émotions, source d’énergie illimitée

Mon sentiment profond, c’est que nous n’avons pas vraiment le choix je dois bien le reconnaître, car en entreprise, comme dans tous rapports sociaux, nous sommes encerclés par les émotions.

Les émotions sont omniprésentes en entreprises, et jusqu’à preuve du contraire, on ne pose pas notre valise émotionnelle aux portes de l’entreprise. En outre, notre quotidien professionnel est fait de rapports sociaux : que ce soit des rapports en face à face ou par écrans interposés.

D’ailleurs STEPHEN FINEMAN (Professeur spécialiste du comportement organisationnel.) associe l’entreprise à « une véritable arène émotionnelle », donc autant être armés !

Pour PEKRUN et FRESE (psychologues, 1992), le travail est considéré comme une des principales sources de la vie émotionnelle des êtres humains, une conclusion peu surprenante au regard du temps que nous consacrons à notre activité professionnelle.

Les émotions sont d’ailleurs des déterminants essentiels du comportement et de l’accomplissement au travail et influencent le climat social et la productivité.  Il nous suffit pour cela de nous fier à l’étymologie du terme « émotion », qui vient du latin e movere, signifiant « mettre en mouvement ».

Manager les émotions

Le quotidien d’un manager, qu’il en soit ou pas conscient, c’est d’abord de manager les émotions, à commencer par les siennes.

Être un manager émotionnellement intelligent, ça commence, par se respecter et respecter l’autre dans un rapport d’égalité. Pour manager, aussi simpliste que cela puisse paraître, « il faut aimer les gens ». Cette affirmation qui peut paraitre candide traduit une véritable appétence pour la nature humaine et une acceptation de la singularité de chacun.

Pour manager, il faut en premier lieu être disponible (donc non pollué par ses émotions), puis s’intéresser à l’autre, chercher à le comprendre, à le décrypter, pour mieux l’accompagner. La congruence entre ce que le manager exprime verbalement et non verbalement avec ce qu’il fait en parallèle, est nécessaire pour établir une relation de confiance. Cette authenticité rassure et libère une énergie positive et motivante qui permet au collaborateur -en toute sérénité- d’exprimer et de révéler sa singularité et ses talents.

En pratique, comment fait-on ?

Pour favoriser cet alignement, le manager peut suivre un canevas de diagnostic émotionnel. Ce guide favorise la qualité de l’empreinte émotionnelle de l’interaction :

  • Suis-je dans les bonnes dispositions pour appréhender la situation managériale qui suit ?
  • Dois-je modifier mon état émotionnel afin qu’il soit plus conforme à la situation ?

Un moment de « switch » plus ou moins long peut ainsi être nécessaire, entre deux RDV, une raison de plus pour ne pas surcharger les agendas !

Il est parfois préférable de reporter une rencontre si nous ne parvenons pas à procéder à une régulation émotionnelle.

Une fois ce travail sur soi réalisé, et lorsque le managé se présente, le manager doit alors être 100% disponible pour son interlocuteur :

  • Dans quel état émotionnel est mon collaborateur ?

Cette étape passe par une identification des signaux, des manifestations, et de son propre ressenti, car l’émotion est contagieuse, il suffit de quelques millisecondes pour que l’émotion se transmette inconsciemment d’une personne à l’autre.

  • Est-ce que cet état émotionnel me semble conforme avec les objectifs de notre rencontre ?
  • Dois-je l’aider à réguler ses émotions vers un état émotionnel plus approprié ?

En fin d’échange, je dois m’assurer qu’au moment où le collaborateur repart, il est dans une bonne énergie pour poursuivre son travail.

Le manager qui parvient à ce niveau d’accompagnement, est en capacité de créer des conditions de travail positives et motivantes.

Les bénéfices du management émotionnel

J’ai tendance à me dire que si on accorde encore si peu d’importance à ce que l’on fait vivre aux collaborateurs, à leur expérience émotionnelle, c’est que les bénéfices sont méconnus.

Et pourtant opter pour le management émotionnel c’est amener les collaborateurs à :

  • Nouer des relations authentiques,
  • Renforcer la capacité d’influence,
  • Aider à préserver et rétablir les équilibres à titre individuel et collectif,
  • Éviter les débordements, apaiser les tensions et conflits,
  • Savoir faire face à des comportements difficiles,
  • Favoriser les comportements pro-sociaux, construire un climat positif et dynamiser le travail d’équipe,
  • Maintenir le cap en cas de difficulté, de turbulence, d’incertitude,
  • Générer des solutions créatives face aux problèmes,
  • Renforcer les capacités de négociations,
  • Limiter les arrêts de travail, l’absentéisme, le turn over, le burn out,
  • Renforcer l’engagement des équipes…

Ces multiples bénéfices visent à favoriser l’attractivité, la fidélisation et l’engagement des collaborateurs. En synthèse, ils permettent de concilier bien-être et performance !

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