Avec la série Portrait Émotionnel, Fullémo donne la parole à des femmes et des hommes qui incarnent, à leur manière, l’intelligence émotionnelle au travail.
À travers ces témoignages sincères et inspirants, nous cherchons à sensibiliser au rôle des émotions dans la vie professionnelle et à libérer une parole encore trop souvent tue en entreprise.
Chaque portrait est structuré autour de six questions identiques, et retranscrit avec soin pour préserver l’authenticité et la profondeur des échanges.
Notre intention : inspirer, transmettre des clés, et favoriser l’épanouissement professionnel en rendant visibles des récits vécus.
Vous allez découvrir le portrait émotionnel de Sigrun Debaillie.
Portrait émotionnel de Sigrun Debaillie
Qui est-elle ?
À l’occasion des 2 ans de Fullémo, Sigrun Debaillie, collaboratrice du cabinet, s’est prêtée au jeu des questions 100 % émotionnelles.
Coach, formatrice et manager de transition, Sigrun accompagne entreprises et individus pour révéler leur potentiel. Elle incarne parfaitement la richesse multiculturelle de l’équipe Fullémo.
Basée à Lyon, elle intervient dans toute l’Europe (Scandinavie, Allemagne, Belgique, Espagne, Royaume-Uni…). Polyglotte et passionnée, elle apporte au collectif son regard curieux, sensible et structurant.
Comment définis-tu ton métier ?
J’aide les entreprises et les individus à mobiliser leurs ressources pour atteindre leurs objectifs.
Je le fais à travers trois canaux : le coaching, la formation, et les missions de management de transition. Ce que je cherche : générer un mouvement durable en reconnectant les personnes à leurs talents et à leur pouvoir d’agir.
Le multiculturalisme fait partie de ma vie : je parle couramment le néerlandais, l’anglais, l’allemand et le français. Et je crois profondément que la diversité culturelle est une richesse précieuse pour la performance collective.
Quel est le sens que tu donnes à ton job ?
L’humain est mon fil rouge.
J’aime comprendre comment chacun fonctionne, ce qui le freine, ce qui le motive. Je veux contribuer à un monde plus aligné, plus humain, en aidant chacun à lever ses blocages et à déployer son potentiel.
Ce qui fait sens pour moi, c’est d’accompagner un mouvement, une évolution. Parfois en co-construisant une solution, parfois en offrant une écoute sincère. C’est cela qui me fait vibrer.
Quels impacts ont tes émotions sur ton travail ?
Mon optimisme et mon enthousiasme sont mes plus grandes forces.
Depuis l’enfance, j’aime découvrir, apprendre, comprendre. Je me lance dans de nouveaux projets avec beaucoup d’énergie, et j’y crois à fond. Cette foi me porte, même quand tout ne se passe pas comme prévu.
Face à un obstacle, je le vois comme une opportunité d’adapter ma stratégie. J’en tire des apprentissages. Les émotions positives me boostent, notamment quand un·e coaché·e a un déclic ou qu’un groupe repart avec des engagements clairs.
Quand je ressens du stress, j’en fais une invitation à réévaluer mes priorités. Mes émotions me guident. Elles ne me freinent pas, elles me redirigent.
Raconte-moi une expérience dans laquelle tu t’es sentie dépassée par tes émotions (ou tu as craint de l’être)
Juste avant un départ en vacances, un client m’a sollicitée pour une mission urgente. Je me suis engagée, pensant pouvoir gérer depuis mon lieu de vacances.
Résultat : j’ai passé mes journées à contacter mon réseau, mener des entretiens, chercher des profils. Mes filles étaient déçues, et moi aussi.
À mon retour, je ressentais plus de fatigue que de repos. Mon client ne m’a jamais donné de retour sur les profils proposés. J’ai ressenti de la culpabilité et de la frustration.
Depuis, j’ai appris. Quand je pars en vacances, je me déconnecte. Pour de vrai. Pour mieux revenir ensuite.
Quelles sont tes techniques pour rester confortable dans des situations qui t’impactent émotionnellement ?
D’abord : respirer. Ralentir. Me recentrer.
Je me parle aussi autrement. J’essaie de voir l’intention positive derrière les comportements de l’autre. Parfois, je me dis : “Il a peut-être juste passé une mauvaise journée”.
J’ai besoin d’échanger. Parler avec mon conjoint ou une amie me permet de poser ce que je ressens, de retrouver de la clarté. Leurs retours m’aident à élargir ma vision.
Enfin, le sport. C’est mon ancrage. Courir, bouger, me défouler, c’est une façon puissante de réguler mes émotions.
Et puis il y a cette phrase que j’adore : “Change ce que tu ne peux accepter. Accepte ce que tu ne peux changer.” C’est mon mantra.
Comment définis-tu l’épanouissement professionnel ?
C’est quand on exerce un métier en accord avec ses valeurs, dans lequel on peut exprimer ses forces, apprendre et progresser.
C’est aussi un cadre sain : droit à l’erreur, entraide, transparence, feedback constructif. Je crois beaucoup à l’intelligence collective. Ensemble, on va plus loin.
Et surtout, il faut du F.U.N. ! On ne vit qu’une fois, autant travailler dans la joie, rire, créer du lien. C’est ce qui donne envie de se lever chaque matin.
